Ce matin harold va très mal ... Avant-hier, il était comme d'habitude, a mangé normalement et trottiné dans la cour... Hier, il s'est un peu "écarté" de la vie commune, mais je n'avais d'yeux que pour son frère Caboche dont je me suis aperçue qu'il venait de perdre encore du poids en quelques jours....à vue d'oeil évidemment puisque je ne peux pas le toucher, il est encore plus sauvage qu'Harold sur qui je peux passer furtivement la main sur le dos quand ça se présente bien. Hier, j'ai pensé que Caboche allait mourir avant son frère. Finalement non, l'état d'Harold s'est aggravé brusquement. J'ai réussi à l'attraper cet après-midi "à la ruse", heureusement ! car je ne me voyais pas le laisser dans cet état souffrir encore des heures (ou quelques jours peut-être), ni entreprendre une "chasse" stressante avec la mort au bout. C'est tout le problème de la gestion des chats sauvages, souvent une grosse galère pour faire au mieux. Heureusement j'ai mes "petits trucs" à force... Harold a pu être euthanasié après avoir pris son dernier bain de soleil car il a fait très beau aujourd'hui. Donc, comme je m'y attendais, encore une Pif sèche....
Harold prostré à côté de la barrique et Caboche, le roux qui passe devant, d'une grande maigreur maintenant lui aussi....
Caboche avec une mine qui en dit long, il faut que je me prépare une autre ruse ...
Néanmoins, il a bien mangé aujourd'hui.
Doc en 2009, frère d'Harold, Caboche et Maud, décédé à l'âge de 15 mois d'une Pif nodulaire intestinale probable (diagnostique établi par autopsie mais sans analyse de confirmation)
Ces 4 chatons sont nés dans une cave d'une mère sauvage et inconnue dans le quartier. Je les ai tous trappés, les chatons étaient âgés d'environ 2 mois 1/2 et très sauvages. Ces chats étaient tous atteints de diarrhée assez sévère et je ne les ai fait vacciner que contre le coryza. Les stérilisations se sont bien passées malgré tout mais les problèmes ont commencé avec Doc en 2010. A ce jour, Maud et la mère Coppélia ne semblent pas malades mais je m'attends à tout....Dans un cas comme celui là, aussi radical et dramatique, il y a sûrement un lien génétique qui explique cette sensibilité particulière.
courage Lisa toute mes pensées voguent vers vous!!!RIP Harold...tu t'es envolé vers le paradis des minous!!!...
RépondreSupprimerj'espère que pour Caboche ça ira!
amitiés
merci terra, ton soutien me va droit au coeur car je n'en parle pas trop, mais chaque mort est une épreuve aussi pour moi...
RépondreSupprimercomment accepter autant d'injustice...
même si au bout de toutes ces années, on tombe forcément dans une certaine habitude, je pense qu'on n'accepte jamais... c'est impossible!
Non Lisa ?ON ACCEPTE JAMAIS...
RépondreSupprimerHarold et Caboche issus d'une même fratrie...je tremble bien sur pour vous...la PIF SÈCHE...pfff!.. saleté de maladie...chaque cas...est une épreuve de +...il n'y a pas d'habitude face à la perte d'un chatounours...!..la peine est immense...le vide...
même parmi autant de pensionnaires!..
merci pour votre article sur la PIF...je soupçonnais cette maladie de "sévir" ...sans que les vétos n'annoncent véritablement ce diagnostique...qui cause tant de décès inexpliqués ou imputés à d'autres pathologie!
amitiés Lisa....calins particuliers à Caboche...
RépondreSupprimeron est bien d'accord, c'est l'Omerta !!!
RépondreSupprimerJ'ai pu passer furtivement la main sur le dos de Caboche pendant qu'il mangeait...il s'est retiré mais sans affolement...si je pouvais lui faire l'anesthésie à la maison et l'amener ensuite endormi pour l'euthanasie, ça éviterait tout stress....je le fais à chaque fois que je peux car rien n'est plus terrible que de se "battre" avec un chat pour l'attraper de force quand on sait où on va! c'est ma hantise...