septembre 2011
Arrivée en août dernier, cette petite minette a perdu sa mère et sa soeur de PIF humide en décembre et en février. Comme elle allait bien ainsi que son frère, elle a été stérilisée le 2 février, R-A-S. Début mars, elle a commencé à manquer d'entrain, elle semblait fatiguée, ne jouait plus. Puis elle s'est mise à moins manger et à maigrir....Fin mars, son pipi est devenu ictérique, ses selles liquides et elle a fini par ne plus manger du tout. Le 6 avril, l'euthanasie a été décidée et ce n'est qu'à l'autopsie qu'on a découvert que la PIF était humide, la minette ne présentait pas encore un gros ventre.
Seul survivant de cette famille: le petit mâle.... qui est bien gras et en pleine forme pour le moment.... La PIF a détruit 75% de cette famille en 8 mois, sous sa forme humide, donc absolument incontestable.
D'autres familles entrées en 2009, 2010 ou 2011 ne présentent actuellement aucun décès par PIF malgré des diarrhées rebelles à coronavirus. D'autres familles entrées début des années 2000 avec des diarrhées d'origine sont toujours là, alors que je ne donnais pas cher de leur peau, si je puis dire .... vivant depuis des années avec de vilaines selles pour certains, mais toujours en vie!
Dans d'autres groupes, il y a eu des pertes plus modérées, plus aléatoires semble t-il.... Cette série de pertes à 75 et 100% de ces 2 familles, c'est la première fois que je vois cela en 14 ans de refuge. Le hasard ou le signe que les coronavirus deviennent de plus en plus virulents ? La preuve aussi que le lien génétique semble être le 1er facteur déclenchant, avant le stress quel qu'il soit. En effet, tous les chats qui entrent chez nous suivent le même parcours et les stress dûs à l'enfermement (quarantaine), ou à la stérilisation, semblent n'avoir aucune incidence sur certains chats malgré la présence évidente d'un coronavirus, associé même assez souvent à d'autres maladies débilitantes telles que les virus d'herpès et de caliciviroses.
décembre 2011
mars 2012
Oui, la PIF emporte un très grand nombre de chats âgés et qui ne sont pas toujours diagnostiqués (je dirais même rarement). En effet, à cet âge là, on considère souvent que le chat "meurt de vieillesse"... Or, 14 ans n'est pas un âge pour mourir de vieillesse, les chats peuvent vivre beaucoup plus que ça! J'ai eu en refuge, une famille (frères et soeurs) de 6 chats qui sont arrivés à l'âge de 10 ans. Ces chats, très solides au demeurant, ont vécu chez nous jusqu'aux âges de 17 à 21 ans, et sont tous morts de PIF sèche (ils étaient arrivés dans un groupe de + de 40 chats atteints de nombreuses pathologies dont coronavirus).
RépondreSupprimerJe ferai une seconde page PIF axée sur des exemples de ce type.