Vision surréaliste que celle du corps sans vie de ma jument se balançant à près de 4 m du sol au bout de la grue du camion d'équarrissage...... Néretva nous a quittés lundi après-midi à l'âge vénérable de 37 ans. Sa dépouille a dû rester 3 jours étendue sous une couverture, au milieu de la cour, à cause des disfonctionnements des services d'équarrissage. Rien ne nous est épargné dans ces moments difficiles. 3 jours de "veillée funèbre" assurée par de nombreux chats qui se sont relayés auprès de son corps, dormant même sur son ventre ou dans le creux de ses jambes.... Le camion vient de partir.... Il ne reste plus qu'une trace de sang sur le goudron.... et cette vision glaçante de la manière dont sont traités les corps de nos chers animaux disparus.... mes larmes coulent.
NERETVA 1975 - 2012
Neretva en 1989
Je suis peinée pour vous, braves minous qui comprennent à leur façon votre douleur. Pensez aux bons moments passés avec Neretva et demandez à vos minous de vous consoler ils savent faire eux.
RépondreSupprimerRégine de Vannes
Triste moment j'imagine en effet. Eh je suis d'accord, le sort des dépouilles fait souvent mal au coeur, mais il faut se dire que celui que nous connaissions n'y est plus. Bises, courage.
RépondreSupprimerOui, mais quelque part on aimerait, surtout quand il s'agit d'un cheval particulièrement aimé, avoir une "petite tombe" pour s'y remémorer les bons souvenirs (je ne peux pas dire s'y recueillir.... quoique....)
SupprimerJ'ai partagé 30 ans de la vie de Néretva, ce n'est pas rien !
Comme j'envie votre courage, pour bien moins que ça, je suis détruit. Je suis bien mons courageux que vous.Mais comment faites vous pour supporter tous ces malheurs ?
RépondreSupprimerQue Dieu vous garde ainsi que tous vos poilus à 4 papattes.
Disons que je n'ai pas le choix.... en 2003 une épidémie de typhus m'a emporté 40 chats en 1 mois; nous étions 2 à cette époque et nous courrions du matin 6h au soir minuit (et plus) pour assurer les traitements des chats qui se mourraient étendus sur des couvertures à côté d'un chauffage (c'était en hiver), avec 2 ou 3 déplacements par jour chez le vétérinaire.... après le premier choc, on n'a pas eu le temps de réfléchir et on a mené ce rythme jusqu'à Noël... pas le temps de pleurer non plus... quand on a vécu ça, on arrive mieux à prendre du recul (si toutefois on y survit!)
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